Paris, Plouha allée retour et canicule

le parcours avec des photos

4 points à gérer : La carte, cad trouver des bons spot pour se régaler les yeux et la peau. Le vélo, avoir le bon et savoir le réparer. Son corps, savoir et trouver à bien se nourrir. Et le sommeil, cad la récupération le jour et moins facile la nuit. J’ai bien gérer ces 4 points sauf que j’avais mal préparer mes sacoches. La prochaine fois je travaillerais plus cette partie. Autre paramètre que je me suis découvert : je déteste aller dîner ou me balader en ville en tenue de vélo ! Je ne porte pas de cuissard car ma selle est large. je roule en short et tshirt. Cassequette indispensable. J’ai aussi arrêté d’être torse nue. Cela fatigue trop le corps. Maintenant les détails.


Samedi 30 juillet 2022. Presque 30°
Avant de partir je me suis concentré sur le vélo et la carte. Mais j’ai mal fait mes sacs qui sont trop lourds. Résultats à 7h je me traîne un peu pour traverser Paname et je me retrouve dans la mauvaise gare! Je fais Austerlitz-Montparnasse en 7′. Comme je pars d’Illier-Combray j’essaie d’en savoir plus sur Proust dont les livres ont littéralement changé le nom de cette ville. Il a mis au point une technique pour revivre des souvenirs à travers la manipulation ou l’observation d’objets.
Le premier jour me vide. La température de plus de 30° et les cotes sont hautes. Je me trompe de direction et me retrouve à 45′ en voiture de chez Nadine et Ali! Il viendra me chercher à Baumes les Hôtels et je ne connaitrias tjrs pas Nogent le Retrou. La soirée avec eux sera très douce. Ils connaissent la piste que je veux faire et me donne les pièges et les astuces. On dinera dehors au milieu de leur jardin. (Ali à une attitude amusante: il jette en les faisant tournoyer les bouteilles de vin ! De la fenêtre de ma chambre – où j’ai bien dormi – j’en verrai 3. Ce qui pourrait laisser croire qu’on en a but autant mais heureusement non )

Dimanche
Café, dans le potager de Nadine, confiture et je les embrasse vite car une franche descente de plusieurs kilomètres m’attend pour rejoindre la voie verte. Le paysage est magnifique. Les blé sont coupés, c’est très jaune. TRIPANT! Sur la voie verte, techniquement on est à l’ombre, pas de vent, c’est plat je file ! Pas besoin de changer de vitesse; car je déraille tjrs systématiquement au-delà de la 4e. C’est pas bon du tout ça ! Alençon comme prévu donne l’impression d’un très très grand calme… Je pointe au camping, bois une bière avant de monter ma tente sur mon emplacement pour la première fois de ma vie. Pas de soucis! Autant de vélo que de voiture sont stationnés au camping. Je prend un douche et réalise que j’ai oublié de prendre serviette et savon dans mes bagages ! Une fois en tenue de ville je me sens assez chic pour retourner en centre ville. Encore plus calme, le seul endroit où je peu déjeuner est un Kebab. j’ai beau tourner rien d’autre. Ambiance silencieuse dans les rues mais chaleur de dingue et télé assourdissante dans le restaurant. Je commande la plus grande assiette de fritte-salade possible et médite sur ma chaîne de vélo qui lors du dernier déraillement ma laissé voir un maillon mal refermé. Avec la poussière de la piste cela ressemble à une grosse croûte de sang! Je suis carrément choqué et inquiet pour la suite du voyage… je déjeune avec les pigeons dans le plus grand silence extérieur-intérieur de la place de la ville. Avant de retourner dormir au camping qui ferme à 22h je remarque dans la zone commerciale proche à la sortie de la ville un Bricorama. Demain j’y achèterai un dérive-chaine ! La nuit el sol est dur.

Lundi
“On en a pas monsieur plutôt à Decathlon” Okay je file de l’autre coté de la ville et avant l’ouverture du magasin je médite avec toute la population d’Alençon qui se trouve là. Un jeune de l’atelier refixe ma chaine avec un maillon “rapide” pour 8€. j’ajoute une casquette et un t-shirt camouflage de type Exterminator ! je suis trop content je referme tente et sacoches au camping je dis au revoir au garçon du camping qui a une balafre de l’oeil au menton en passant sur la bouche je file au musée des Beaux arts pour y voir l’exposition de dentelle. J’ai envie de rouler mais je sais qu’il me faut des fruits avant de quitter la ville. Un panneau à la sortie de la ville informe sur la technologie employée par Fulgence Bienvenüe pour construire cette voie. Je tripe mais bon la voie monte quand même car je dois atteindre le plus haut point de toute la piste cyclable. Je vais au Belévédère situé à 400 de hauteur me reposer devant une vue à 360° sur toute la région. Je savoure du raisin en lisant l’histoire géologique de la région. Tripping ! Comme j’ai bien donné pour monté au spot je suis largement récompenser pour rejoindre la prochaine ville. Une bonne descente de 5km ! Le pieds. J’arrive tranquillement sur Bagnole sur l’orne, je me change et fait un repérage pour trouver un spot de nuit. impossible en ville. je repère sur le menu d’un restaurant des cuisses de canards farcies ! je garde vélo et me présentes avec sacoches. Avez-vous réservé ? Désolé on a plus de places et le chef vient de nous quitter. (!!) je me rabats sur une pizzeria attenante le patron daigne me donner la table du fond alors que la salle est vide. Un couple quinqua hollandais dînent à coté de moi. Je suis recouvert de poussière mais digne – et chic qd mm avec mon polo du collège. Je me lave au toilette et reprend place. j’essaie de ne pas trop montrer que je suis littéralement affamé ! Je crois que je bois la bière en 2 gorgées. Après le diner qui ma bien requinqué je rejoins vélo. Le couple de hollandais qui avaient réglé juste après moi, s’assoie sur un banc juste à coté et me regardent ! J’ai l’impression de me mettre au volant d’une berline mais j’ai qd mm une drôle d’impression qd je repends la route… pour trouver le spot de nuit. Je retourne sur la piste dans les bois et fixe ma tente sur le bord. je lis tranquillement en regardant le coucher de soleil au milieu des hautes herbes. Bcp d’insectes entre les deux toiles mais je dors profondement.

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